C'est la Corée du Nord depuis 2010, la quatrième série d'interférences GPS. Les attaques précédentes ont touché environ 1 000 avions civils et véhicules aériens sans pilote de l'armée coréenne. Une attaque de 2012 a signalé un système de navigation automobile basé sur GPS affectant la capitale de Séoul.
Les responsables sud-coréens ont souligné que l'attaque n'avait pas causé de graves interférences GPS car l'avion peut également utiliser l'ancien système de navigation inertielle (INS). INS ne dépend pas de signaux externes et est anti-carte.
La Corée du Nord a développé sa capacité de brouillage GPS pour répondre aux armes guidées par GPS qui peuvent être utilisées par la Corée du Sud et les forces américaines en guerre. Le pays dispose d'un système mondial de localisation (OTC) près de la capitale Pyongyang et près des camps proches de la zone démilitarisée. Le brouillage a été poursuivi en 2012 pour ouvrir la ville à la frontière.
La Corée du Nord aurait acheté trente à soixante milles de brouilleurs GPS de type camion à la Russie, qui auraient fonctionné dans des brouilleurs à plus longue distance en 2011. Plus de soixante milles, Séoul compte la moitié de la population de la région métropolitaine de Séoul.
En réponse à d'éventuelles interférences GPS, les pays réagissent différemment.
Le British General Lighthouse (GLA) fait suite à sept nouvelles stations électroniques Roland. L'ingénieur GLA, Martin Bransby, a déclaré que cela remplacerait la navigation visuelle en tant que grande sauvegarde du GPS. Il fonctionnera à un coût inférieur à 700 000 £ à la mi-2014 ; Le récepteur coûte 2 000 £ par navire. D'ici 2019, la couverture devrait atteindre tous les principaux ports britanniques.
L'agence de recherche militaire américaine DARPA dispose d'une "unité de mesure de synchronisation et d'inertie à puce unique" (TIMU) expérimentale. Une fois terminé, selon le propriétaire du projet Andrei Shkel, il utilisera de minuscules gyroscopes et accéléromètres pour suivre sa position sans satellites ni tours radio. Le système de missiles américain White Sands, basé au Nouveau-Mexique, installe un "système de positionnement non basé sur GPS" qui utilise des antennes au sol pour fournir plus de 2 500 miles carrés de positionnement au centimètre près. En mai, le gouvernement canadien a déclaré que cela aurait un impact sur les mises à niveau anti-brouillage des avions militaires.
Une nouvelle version de la bombe bunker de l'US Air Force conçue en partie pour détruire les centrales nucléaires iraniennes comprend des techniques pour empêcher les défenseurs de brouiller leurs systèmes de navigation par satellite. MBDA est une société européenne de missiles effectuant un travail similaire.
Mais pour de nombreux utilisateurs, le GPS et d'autres systèmes de navigation basés sur la localisation - y compris le GLONASS russe, certains des projets complets de Beidou en Chine et les projets inachevés de l'UE - sont toujours essentiels et omniprésents. Ils sont aussi très fragiles. Pour ceux dont la vie ou la vie dépend de l'endroit où ils se trouvent, les alternatives les plus flexibles ne peuvent pas être assez rapides.